La Déclaration des Nations Unies sur les droits des Peuples autochtones : les dix premières années

Colloque/atelier no. 441, lundi 8 et mardi 9 mai 2017
Carole Lévesque (INRS) et Daniel Salée (Université Concordia)

La Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones a été signée en 2007 par 143 pays. Au moment de la signature, 4 pays (dont le Canada) s’étaient prononcés contre l’adoption de la Déclaration. Ce n’est que 3 ans plus tard, en 2010, que le Canada, sous les pressions des leaders autochtones du pays et d’ailleurs, acceptera de signer à son tour. Dans le présent colloque, nous souhaitons examiner, à partir de cas concrets, les retombées québécoises et canadiennes de l’existence de cette Déclaration et de ses 46 articles en proposant un premier bilan national et international. Des thématiques comme celles de l’éducation, de la protection des savoirs autochtones, du respect des traités, de la santé et de la condition des femmes seront notamment abordées pendant le colloque. Sous un angle temporel, nous nous intéresserons également aux liens qui existent entre la Commission royale sur les peuples autochtones (1996), la Déclaration (2007) et la Commission de Vérité et de Réconciliation (2015). Malgré le fait que le Canada n’ait pas signé la Déclaration à l’époque de sa publication, il demeure qu’il a joué un rôle majeur et influent pendant près de trois décennies dans les négociations qui ont précédé la Déclaration et qu’il a participé étroitement à sa rédaction. En replaçant aujourd’hui, après dix ans d’existence, cette Déclaration dans un contexte national tout autant que local, nous documenterons un pan peu connu, voire méconnu, de l’histoire récente des Peuples autochtones, une histoire dont les jalons sont essentiels à la compréhension des réalités autochtones d’aujourd’hui et à la mise en œuvre d’initiatives de réconciliation.

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