Gouvernance
La gouvernance de DIALOG est assurée par trois instances décisionnelles complémentaires le Bureau de direction, le Comité des cocandidat.e.s et le Comité des Sages autochtones. L’équipe de liaison et de coordination agit en soutien de ces trois instances. Les grands dossiers de DIALOG sont administrés et gérés par des comités de travail ad hoc.
Bureau de direction
Le Bureau de direction a un rôle décisionnel; il est paritaire. Il détermine les orientations scientifiques et stratégiques et voit à la mise en œuvre de la programmation scientifique et de la stratégie de mobilisation des connaissances. Il s’assure de la réalisation des différentes activités par l’attribution des fonds nécessaires et par un soutien en ressources humaines et en logistique.
Suzy Basile, professeure, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Édith Cloutier, directrice générale, Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or
Caroline Desbiens, professeure, Université Laval
Nathalie Kermoal, professeure, Université d’Alberta
Carole Lévesque, professeure, Institut national de la recherche scientifique
Nicole O’Bomsawin, professeure, Institution Kiuna, Odanak
Comité des co-candidat.e.s
Les membres du Comité secondent les membres du Bureau de direction sur le plan décisionnel; il est paritaire. En plus de représenter des milieux et des champs d’application complémentaires, ces personnes peuvent jouer le rôle de guides ou de mentors auprès des étudiant.e.s membres de DIALOG.
Hugo Asselin, professeur, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Natasha Blanchet-Cohen, professeure, Université Concordia
Julie Mowatt, aînée, Conseil des Abitibiwinni, Pikogan
Ioana Radu, professeure, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Daniel Salée, professeur, Université Concordia
Hélène St-Onge,directrice du secteur Éducation, Conseil des Innus de Pessamit
David Toro, conseiller en environnement, Conseil tribal Mamuitun
Chantal Viscogliosi, professeure, Université de Sherbrooke
Denis Vollant, consultant, Innu Takuaikan Ushat mak Mani-Utenam
Nancy Wiscutie-Crépeau, professeure, Institut national de la recherche scientifique
Comité des Sages autochtones
Irène Bearskin House, représentante des femmes de la Nation Eeyou, FAQ
Eric House, aîné, Chisasibi Business Service Center
Alice Jérôme, représentante des Aîné.e.s, Conseil tribal de la Nation Anishinabeg
Oscar Kistabish, aîné anicinape
Jacques Kurtness, professeur émérite, UQAC
Margot Mowatt, professeure de langue anicinape
Hélène O’Bomsawin, consultante en éducation autochtone, Odanak
Équipe de liaison et de coordination
En plus de son appui continu au Bureau de direction, au Comité des co-candidat.e.s et au Comité des Sages autochtones, l’équipe accompagne les différents comités et apporte un soutien aux membres et aux partenaires selon leurs besoins.Elle joue un rôle majeur dans la diffusion de l’information à l’intérieur du réseau et vers l’extérieur; elle est formée de personnel professionnel, autochtone et non autochtone, et de stagiaires.
Valeurs
RESPECT. Le respect est basé sur la reconnaissance à part entière des savoirs et des expertises de chaque personne, qu’il s’agisse de savoirs scientifiques, de savoirs autochtones, de savoirs spirituels ou de savoirs expérientiels.
ÉQUITÉ. L’équité se manifeste dans l’importance de prendre en compte et de valoriser l’apport respectif de chaque personne à la production collective en signant de concert, par exemple, les travaux entrepris que ce soit sous la forme de documents de recherche, de recueils de textes, de conférences, voire d’articles scientifiques.
PARTAGE. Le partage souligne l’importance de mettre en commun ses expériences et ses expertises et de multiplier les occasions de rencontre et d’échange en créant les conditions propices à la prise de parole de chacun et chacune, dans la langue de son choix, autant en milieu universitaire qu’en milieu autochtone.
RÉCIPROCITÉ. La réciprocité traduit l’appartenance à un projet collectif, dont les bénéfices et retombées sont d’ordre collectif, ont un impact autant en milieu universitaire qu’en milieu autochtone et adoptent différentes formes écrites, orales ou artistiques.
CONFIANCE. La confiance se vérifie dans la volonté de maintenir la qualité des relations et des liens établis entre tous les membres du réseau à travers les activités et les initiatives mises en œuvre.
Principes directeurs
L’expression des valeurs et orientations stratégiques de DIALOG se traduit par des modalités d’interaction concrètes et des pratiques de recherche en constante redéfinition afin d’être à l’écoute des enjeux émergents et de contribuer à l’étude de grands dossiers portés par les instances et communautés autochtones :
PARTAGE DES PROCESSUS DÉCISIONNELS. Les structures de gouvernance, de coordination et de gestion visent une représentation paritaire et équitable des chercheur.e.s, intellectuel.le.s, autochtones et détentrices et détenteurs de savoirs autochtones.
RESPECT ET MISE EN ŒUVRE DES DISPOSITIONS DU CHAPITRE 9 DE L’ÉNONCE DE POLITIQUE DES TROIS CONSEILS.
La recherche visant les Premières Nations, les Inuit ou les Métis du Canada, incluant les protocoles de recherche des instances autochtones concernées le cas échéant. DIALOG adhère également aux principes et valeurs du Fonds de recherche du Québec (FRQ) en matière de conduite responsable en recherche de même qu’aux lignes directrices du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) en matière de recherche autochtone.
RECONNAISSANCE DES SYSTÈMES DE SAVOIRS AUTOCHTONES.
Les savoirs, les pratiques et les expertises détenus par les personnes autochtones, de tout genre, âge et identité, sont viennent éclairer les différents projets de recherche et orientent les initiatives de coproduction et de mobilisation des connaissances.
SOUTIEN A LA PRISE DE PAROLE .Les partenariats et alliances créés reposent sur une prise de parole équitable et respectueuse de la part de chacun de leurs membres (autochtones et non autochtones), incluant les dispositifs (cercles de parole; lieux de rencontre en milieu autochtone; sessions de partage des connaissances) mis en place pour faciliter et soutenir cette prise de parole selon les projets, événements ou activités.
MOBILISATION ET TRANSMISSION DES CONNAISSANCES. Des dispositifs et des moyens particuliers sont élaborés (publications conjointes, fiches/affiches thématiques, synthèses de connaissances, cadres de référence, ateliers interactifs, expositions, performances artistiques, albums photographiques, cartographies sociales, banques de données statistiques et documentaires, vidéos, organisation conjointe d’événements) afin d’accroître la portée scientifique et sociale des travaux de recherche réalisés et de favoriser l’insertion des résultats de recherche dans les stratégies de développement, les programmes et les politiques sociales destinés aux Peuples autochtones ou élaborés par leurs instances publiques.
SENSIBILISATION AUX RÉALITÉS ET ENJEUX DES PEUPLES AUTOCHTONES.
Des moyens sont mis en œuvre afin d’informer et de sensibiliser la communauté scientifique nationale et internationale, les instances gouvernementales et le grand public de la contribution des Autochtones au développement de sociétés justes et équitables.
Politiques internes
POLITIQUE DE RECONNAISSANCE
Le Réseau DIALOG adopte en toutes circonstances une posture décoloniale, repose sur une exigence de justice sociale, s’engage en faveur de la réconciliation active et propose une contribution à la reconnaissance explicite des systèmes de savoirs autochtones. Ce faisant, DIALOG explore divers chemins de connaissance (ways of knowning) et fait appel aux épistémologies et aux ontologies autochtones afin de mettre au jour de nouvelles réponses aux défis communautaires rencontrés au regard de la protection et de la régénération des systèmes de savoirs autochtones.
POLITIQUE D’INCLUSIVITÉ
Parmi l’ensemble des politiques et programmes soutenant l’adhésion, le fonctionnement, la mise en commun et la gouvernance de DIALOG, il faut souligner la politique d’inclusivité en vertu de laquelle chacune des activités publiques mises en œuvre par le réseau (ses instances, ses membres, ses organisations partenaires) doit réunir, à un titre ou à un autre, des représentant.e.s de ses trois catégories de membres (des chercheur.e.s, des étudiant.e.s, et des actrices et acteurs autochtones) et refléter le travail collaboratif du réseau en matière de coproduction et de mobilisation des connaissances. La mise en application de cette politique a donné lieu à ce jour à près de 300 activités au fil des ans.
POLITIQUE DE RÉCIPROCITÉ
Chacun des projets soutenus financièrement par DIALOG doit donner lieu à une production concrète mise à la disposition de l’ensemble des membres et qui déborde les canaux usuels de diffusion universitaire afin de rejoindre une gamme plus vaste de publics, incluant le public autochtone le cas échéant. C’est en vertu de cette politique que le retour des résultats de recherche auprès des communautés et instances autochtones est soutenu et encouragé au sein du Réseau.
POLITIQUE DE PARTAGE
Les dispositions de cette politique font en sorte que les sommes partagées parmi les membres, à travers les divers concours et programmes, ne sont pas destinées à des actions ou projets individuels, mais bien à des initiatives collectives reposant sur la mise en commun des expertises et des savoirs.
POLITIQUE DE COLLABORATION
Cette politique vise à favoriser la création, le développement et le maintien de liens de proximité dans le cadre de la réalisation des projets et initiatives développés dans le cadre de la programmation scientifique et sociale de DIALOG.