Les Premières Nations affichent leurs couleurs en éducation

Colloque/atelier 446, mardi 10 mai 2011
Carole Lévesque (INRS) et Bruno Sioui (UQAT)

Les Premières Nations considèrent que l’éducation est le projet d’une vie entière et qu’elle devrait contribuer au mieux vivre-ensemble de tous les êtres humains. Si l’on adopte cette prémisse, l’école devient un lieu d’intégration communautaire, multiculturelle et multigénérationnelle. Qu’est-ce qui rend certaines écoles administrées par ou avec les Premières Nations si particulières? Quelles sont les attentes envers les enseignants, les traditions intellectuelles que l’on cherche à poursuivre et les modes de transmission des savoirs que l’on développe? Comment se distinguent les projets éducatifs des différentes Premières Nations du Québec? On sait par exemple, depuis quelques années, que l’éducation des adultes connaît un essor très important dans certaines communautés; un tel phénomène a des impacts évidents sur la manière de planifier et d’implanter les projets éducatifs. Ailleurs, on constate que les efforts pour la résurgence des langues autochtones commencent à porter fruit puisque l’enseignement de ces langues trouve une place au sein des curriculum scolaires. L’enseignement de l’histoire s’est également transformé ces dernières années pour laisser une plus grande place au point de vue autochtone notamment reflété par la tradition orale. Ce colloque entend réunir des chercheurs, des étudiants, des leaders et des intervenants qui sauront montrer les couleurs des projets visant la réussite éducative des élèves autochtones c’est-à-dire le développement de leurs compétences à bien s’intégrer socialement et professionnellement. Ces couleurs s’affichent notamment sur les plans des contenus culturellement spécifiques, de la pédagogie et du soutien de la communauté.

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